La DM3 a bien baptisé sa nouvelle tenue
Comme lors de la phase aller, la seule équipe à s’imposer lors de cette 3ème journée des matches retour, est celle des seniors masculins Départementale 3 (DM3). Tel un métronome, les joueurs de Bogdan (qui étrennaient une nouvelle tenue) ont récité une partition bien réglée avec 16 points dans chacun des deux premiers 1/4 temps (16-9) (16-12) puis 17 points au 3ème (17-10) et enfin 19 points lors du dernier (19-11). Score final (68-42) contre Fraisses-Unieux. Une victoire importante qui enfonce un peu plus les Fraissilloux à la dernière place du classement, et qui permet aux côte-chaudaires de rester bien placé dans la course au maintien.
Plus ardue se révélait la tâche des masculins DM4, qui recevait le leader invaincu Sorbiers/La Talaudière. Battus de 20 points à l’aller, ils ont guère fait mieux (45-63) au niveau du score. Mais le résultat parait bien sévère au vu de la bonne prestation d’ensemble. Le score à la mi-temps était de (30-31) en faveur des visiteurs. Mais l’accumulation de fautes, dues à un évident manque d’expérience, a largement pénalisé le groupe.
L’ équipe masculine (DM2) a fait l’inverse de la DM3 contre Fraisses-Unieux (47-72). Trop d’irrégularité pour espérer l’emporter (8-24) (23-14) (7-18) (9-16). Il faudra être fort, pour éviter la poule de la peur en seconde phase.
Les seniors féminines ont fait chauffer le gymnase samedi soir. « Dans la chaleur de la Nuit » (1), elles se sont inclinées d’un petit point contre Saint-Priest en Jarez (68-69). Mais quel suspens ! Déjà en manque d’effectif au match aller (six joueuses), le coach Pascal se retrouvait dans la même situation, et même à cinq au départ, durant pratiquement deux 1/4 temps . Après un début complètement raté avec 12 points d’avance pour les visiteuses après 10 minutes de jeu (7-19), les Côte-Chaudaires se ressaisissaient en faisant jeu égal lors de la seconde période (14-12).
Malgré leur abnégation, les féminines se sont inclinées
Dix points de retard à la mi-temps (21-31) on ne donnait pas cher de la peau des locales. Mais voilà, ces filles ont de la ressource. Poussées par des spectateurs, peu nombreux, mais très bruyants, elles s’emparent du 3ème 1/4 temps (24-13), et prennent les devants (45-44) avant le dernier « round ». L’entame est idéale +3, +5, +7, +9 et même jusqu’à +10. Mais voilà, quelques lancers-francs manqués et la confiance revient dans l’autre camp. Un « trois points » ramène les mounardes à -7, puis sortie d’une deuxième joueuse côte-chaudaire. Elles ne sont alors plus que quatre sur le terrain. Il faut tenir…plus de deux minutes avec 4 points d’avance. Nouveau 3 points des visiteuses, suivi d’un lancer-franc réussi pour les locales, puis d’un panier sur le buzzer des visiteuses, conduisent les deux équipes en prolongation (62-62). Bien qu’en surnombre, Saint-Priest ne parvient pas à faire la différence. Elles aussi se retrouvent à 4, et les deux équipes sont toujours au coude à coude. L’égalité numérique ne dure que quelques secondes. Très vite, une troisième stéphanoise doit quitter le terrain…Trois contre quatre, égalité au tableau d’affichage. Les visiteuses ratent leur attaque. Il reste alors 14 secondes à jouer. C’est le moment idéal pour prendre un temps mort pour les locales, qui manquent elles aussi leur attaque, avec une faute à la clé qui vaut la sortie d’une quatrième joueuse, et deux lancers-francs à suivre. L’un d’eux sera marqué (68-69), et sur la contre-attaque, Marine (La Tahitienne) et Lilou, les deux joueuses restantes, font passer le frisson dans le dos des mounardes avec une tentative de loin qui touchera le cercle. Bravo à ces deux équipes qui ont fourni un match de qualité, avec un scénario hitchcockien !
(1) film de 1967 qui a révélé l’acteur Sidney Poitier, décédé ce 6 janvier 2022.